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Le féminin en exil


Le calendrier nous renvoie, avec une régularité de métronome, la journée du 8 mars, dite des Droits des Femmes. Les progrès en la matière ne sont pas flagrants à travers le monde, et le dossier est même en régression dans certains endroits. Les jeunes générations ont la capacité de réhabiliter le féminin - si on leur en laisse le loisir.


Car le monde va mal. Nous n’avions pas assez des dérèglements climatiques, de la dégradation de notre planète, de la destruction d’une grande partie des espèces vivantes. Voici qu’une nouvelle guerre vient d’éclater (que l’Ukraine ne nous fasse pas oublier que d’autres tragédies sont à l’œuvre dans d’autres régions du monde). Le monde subit les rodomontades et les crimes de ces hommes-là (non point ceux que nous chérissons) mais ceux qui enflent leurs voix, bandent leurs muscles - leur mitrailleuse automatique, leur lance-roquettes, leur missile air-sol, leur bombe nucléaire.


Ce 8 mars, c’est à mes sœurs en humanité, en Ukraine et partout où elles sont poussées à l’exil par la peur, avec leurs grossesses, leurs bébés, leurs enfants, leurs parents âgés et tout leur courage face à l’adversité, que je pense.



"Pourtant" de Anne-Marie Carthé, artiste peintre, plasticienne, écrivain

Actuellement en exposition à Saint Jean de Luz "Chemin de peinture, ligne d'écriture"




Anne-Marie Carthé également : "L'artère noire"








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