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Lecteurs de l'Enfant de Mers el-Kébir

Michel d’Ambrosio est doué en dessin et, de plus, il a reçu le don de se faire des amis. Je laisse ici la plume à mes lecteurs, de Mers el-Kébir, et d’ailleurs, avec beaucoup de bonheur. Merci de me faire partager vos sentiments, impressions sur mon roman ! 

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J'ai dévoré votre livre " l'Enfant de Mers el Kébir".

Tout m'a plu : le style, clair et concis, sans fioritures mais avec assez de poésie pour s'imprégner de ces paysages et de leur "atmosphère". Les personnages, y compris "le village", et ce trio de petits garçons effrontés, qui flirtent souvent avec  le danger, dans cette ambiance si particulière et inquiétante de la guerre, à laquelle ils ne comprennent pas grand chose et leurs parents non plus d'ailleurs. Leurs familles, si bien décrites, chacune dans sa singularité. Le contexte de "ces années là" pour les femmes et surtout les jeunes filles qui ne sont pas toujours à la noce, si je puis me permettre ce jeu de mots, un peu facile! 

Et bien sûr, la grande Histoire. On sent combien votre récit est étayé de lectures et de témoignages qui nous la rendent très vivante.

...

Heureusement, écrivains et historiens, main dans la main, veillent pour rafraichir la mémoire de ceux qui veulent bien encore les lire ou les entendre. Je suis moi même une passionnée de Camus et je sais à quel point la période des "événements" fut déchirante pour lui.

En tout cas, si je vous dis tout cela, c'est qu'il y a une chose que mon père n'a jamais accepté, c'est ce "massacre " de la flotte française à Mers el Kébir. Je n'avais encore rien lu sur cet épisode, avant de lire votre livre. Je me souviens d'une remarque cinglante d'un ami de mon âge, un jour où je me risquais à dire que c'était terrible d'avoir fait une chose pareille. Détruire notre propre flotte et tuer tous ces marins...Cet ami, gaulliste inconditionnel, m'a répondu les dents serrées: "Il n'y avait que cela à faire. Les allemands auraient récupéré tous ces navires de guerre". Mais les conditions de la mort de ces malheureux soldats, que vous décrivez si bien, sont terribles. Brûlés vifs ou englués dans le mazout ou empoissonnés par le détergent. 

Il y a aussi votre description de cette immense base navale et ce qu'elle a coûté en hommes et en vies perdues pour se protéger alors de cette immense crainte d'une potentielle attaque nucléaire, d'un potentiel ennemi. Aujourd'hui, de nouveau, la guerre est sur toutes les lèvres et la réélection "triomphale" de Poutine, sur le cadavre encore chaud de Navalny et celle hélas probable du vieux et très rusé et cynique Donald nous inquiète tous. 

Votre intrigue nous tient en haleine et on souhaite bien de bonnes choses à votre jeune héros. Quelle lourde tâche que celle d'être écrivain/e! Et passionnante aussi. Au revoir Sophie ! Ravie de vous avoir rencontrée et d'avoir pu me régaler de votre livre, si plein d'humanité et de vérité.


Isabelle Dufresne, Paris



L’enfant de Mers El- Kébir


Ce roman est un très beau livre.

Souvent il m’a émue !

Les détails et toutes les précisions dans les descriptions m’ont beaucoup plu, ainsi que le vocabulaire utilisé par les habitants de MEK.

De nombreuses scènes m’ont rappelé mon enfance et mon adolescence puisque je suis partie d’Alger à dix-sept ans et demie en mai 1962: le « Cabasset »pour nommer le couffin ou le cabas transportant, en principe, des victuailles, le jeu des noyaux d’abricots, appelés pignols ce que j’ai découvert, la pêche au bord de mer, Moman pour Maman (on disait aussi: Manman, des amies de soixante-dix ans s’expriment encore ainsi en parlant de leur mère) et bien d’autres expressions ou situations, m’ont donné la sensation que tout était VRAI.

Comme par exemple quand, à la messe, Norbert murmure à Michel Dis donc, pourquoi est-ce que dans les prières on dit toujours : « Priez pour nous pauvres pêcheurs … ? » Tu trouves que c’est juste ça ? Les pêcheurs, les pêcheurs…Il n’y a quand même pas que des pêcheurs à Kébir ! Mon père à moi il est garagiste ! On devrait aussi un peu prier pour lui.

C’est souvent l’humour mais aussi le goût du rêve qu’on retrouve grâce aux cerfs-volants ou bilotchas lancés vers le ciel bleu, illustrant la couverture et à ce don du dessin, qu’a Michel, comme un langage, si bien décrit dans la progression du récit!

Ce pays aux couleurs violentes, aux contrastes accusés est décrit avec justesse, telles les pages sur Alger, vers la fin du roman.

Albert Camus n’est pas loin, tout au long du texte, avec une citation en préface et, juste avant, une photographie de l’époque, en noir et blanc ,sur une double page, de la baie de Mers-El-Kébir.

Bref, je me suis sentie chez moi à la lecture de nombre de ces pages, dont ces passages sur des recettes de cuisine ( les fèves bouillies au cumin !...) ou sur l’histoire et les valeurs des ancêtres.

Les personnages sont tous bien campés, intéressants, souvent touchants et attachants.

Le côté historique, très bien documenté, est passionnant et j’ai bien apprécié aussi la note en postface car presque tout m’était inconnu de cet évènement si important dans le déroulement de la Seconde Guerre Mondiale.

On imagine bien une transposition à l’écran tellement les images sont évocatrices d’un monde qui n’existe plus!

Et maintenant j’ai envie de lire encore Sophie COLLIEX, rencontrée au CDHA

( Centre d’Études Historique de l’Algérie ) à Aix-en-Provence le 19 novembre 2022.


Corinne BIGNON

Autrice de Mémoires Croisées, Chroniques d’un monde à un autre



Bonjour Sophie
....Du côté de Mers El Kébir ce sont aussi des travaux pharaoniques dont l’environnement et les autochtones ont fait les frais au milieu du XXème siècle. J’ai consulté des images d’archives, c’est impressionnant. Je te remercie pour ce beau roman de l’enfant Michel, qui nous rappelle aussi cet épisode tragique de notre histoire en 1941. Par son regard en éveil, nous traversons cette époque des grands ouvrages qui ont transformé bien des paysages. Il y a aussi beaucoup d’ingrédients dans ce roman foisonnant, comme dans la cuisine de Marthe femme de pêcheur, andalouse au caractère trempé où se mêlent bien des cultures. Par une petite histoire de famille dans la "grande histoire", nous nous réapproprions des évènements importants qui soulignent aussi ta subtile sensibilité pédagogique, enfin c’est comme cela que je le perçois....
François V. de Bretagne

Chère amie Sophie, Je vais vous donner mes impressions en vrac suivant ma lecture de votre roman car, sûrement par déformation professionnelle, j’ai pris quelques notes au fur et à mesure que je lisais. Avant toute chose, je voudrais mettre en relief le travail sur la langue dans le roman, surtout au niveau des dialogues et des tournures spécifiques au français d’Algérie: – je suis mort: p. 185 – que tu crois, que tu crois: p. 196 Ainsi que tous les mots d’origine arabe et espagnols: kanoun, ventraine, carrico, palangre, mortero, pinyol (qui est un terme catalan/valencien), les stacks qui sont des lance pierres… des mots qui ont hanté ma jeunesse et qui m’ont enchanté. Le terme « moman » par exemple est typique du français d’Algérie. Dans ma famille, par exemple, c’est ainsi qu’on appelait ma mère: moman et non pas maman. A la page 60, vous faîtes mention à l’eau salée du robinet. C’est tout à fait vrai: toute la région d’Oran était alimentée en eau salée jusqu’à il n’y a pas si longtemps. Le cimetière, sur les hauteurs de Kébir que vous citez à la page 80 a réveillé en moi beaucoup de souvenirs étant donné que c’est là qu’est enterré mon défunt père. Les quartiers que vous citez. A la page 180: le plateau St Michel. C’est là que nous habitions: au plateau St. Michel, à la villa « Arc-en- ciel » de l’ancien maire de Kébir. Vous parlez de l’oued Sardine à la page 153, mais qui n’existe plus et qui est devenu un quartier de la périphérie de Kébir et qu’on appelait dans les années 80: sardina… Mon père était militaire. J’ai donc habité Kébir entre 1968 et 1988. Et en 1968 il faisait partie de la délégation des officiers marins militaires algériens à qui ont été remis symboliquement les clés de la base navale de Kébir par les français et dans les années 70, j ai visité les galeries sous la montagne qui sont impressionnantes. J’ai constaté que vous avez fait beaucoup de recherches sur la façon de creuser les galeries, des techniques que j’ignorais totalement. J ai vraiment été ému par de nombreux passages: l’accident dans les galeries, la mort de marthe d’Ambrosio, le départ de Michel à la ville d oran… Vous racontez tout cela, très bien et avec beaucoup de tendresse. Pour la petite histoire, l’équipe de foot de Kébir s’appelle encore la Marsa (qui veut dire port en arabe), et les joueurs de l’équipe étaient, pour les commentateurs sportifs « les marsouins »… Deux ou trois petites erreurs que je me permets de vous signaler car on a dû mal vous renseigner: – Il n’y a pas de dattiers qui produisent des dattes dans la région. Des figues de barbarie oui. Mais pas de dattes. – A la page 100, vous parlez d’une promenade qu’ils font jusqu’au Cap Falcon. Ça me paraît un peu exagéré car entre Mers-el-Kébir et Cap Falcon, il y a plus de 15 kilomètres. J’ai fait plusieurs fois ce chemin à travers champs, mais seulement jusqu’à Aïn el Turck… – A la page 31, en note vous dîtes que « lamparo » est un filet, ce qui est vrai, mais qui a pour origine le mot « lampara » (lampe), qui éclaire pour attirer les poissons. Et l’étymologie ne vient pas de l’éclair qui ne se dit pas  » lamparo » en espagnol, mais « relampago »… Les termes se ressemblent et c’est ce qui fait qu’on peut les confondre. Ce ne sont que deux ou trois petits détails insignifiants de quelqu’un qui a lu minutieusement votre roman avec beaucoup de plaisir et d’intérêt. J’espère ma chère Sophie, que vous avez constaté, d’abord que j’ai lu en détail votre roman et que j’ai beaucoup aimé. Il y a une intrigue, de belles descriptions et on sent une sincérité et un profond amour pour ces gens d’une autre époque. En espérant vous lire très prochainement, je me tiens à votre disposition et vous envoie mes sincères amitiés. Lamine Benallou, Alicante Professeur linguiste, écrivain  Ce livre m’a été offert par Yvette, amie très chère et maman de l’auteur. Félicitations à Sophie, ce livre est lumineux, plein d’humanité… la documentation est fouillée, exceptionnelle, ce fut la découverte du « Grand Port » et de ses habitants parés de vérité, de beauté. L’écriture, loin des prétentions littéraires est pure, elle coule, vive, fraîche, vraie. Un chant, un poème qui célèbrent la vie. Monique Collignon, Aramon  Bonjour Sophie, Je viens de fermer ton livre. Je l’aurais bien lu d’une traite si je n’avais pas eu autant de travail ces derniers jours. J’ai adoré tes personnages et l’ambiance et tout en fait. Je salue au passage ton travail de documentation énorme. Et je ne regrette qu’une seule chose : que ton histoire ne soit pas une de ces gigantesques sagas Algériennes, dans la lignée de Fort Saganne. Plusieurs tomes n’auraient pas été de trop pour assister à l’inéluctable transformation du port et à l’évolution des personnages, tous très représentatifs de l’histoire Algérienne et tous également passionnants. Mais peut-être feras tu quelque chose autour de la remise des clefs du port en 1968 aux autorités Algériennes ?  Quoiqu’il en soit j’ai une foule de questions à te poser sur la genèse du roman. Je m’en vais, en attendant que nous nous revoyions, revisionner le film de notre table ronde. A mon tour de t’envoyer mon livre. Tu verras il est très différent quoique de thématiques communes. Dans le mien il n’y a pas matière à saga. Mais en revanche j’ai dans un coin de ma tête l’idée d’en faire une pièce de théâtre.  Marie-Jeanne Marti, Journaliste et écrivain : « J’entends encore la mer ». Chère Sophie, …….. merci de m’avoir offert votre livre dont j’avais entendu parler. J’ai en fait attendu de le lire pour vous écrire, et je l’ai ouvert très tardivement, mon temps de lecture étant beaucoup trop compté. Mais dès que je l’ai ouvert, je l’ai lu (presque) d’un trait. J’ai beaucoup aimé cette fresque qui m’a fait vivre Mers el Kébir avant qu’il soit devenue ce village coupé de la mer (!). Votre livre est très bien écrit, très attachant dans son récit, on le termine à regret. J’espère que nous nous rencontrerons un jour, à Oran, à Genève…ou ailleurs! Je vous embrasse très fraternellement. + fr. Jean-Paul Vesco, évêque d’Oran.  Chère Sophie Je vais devoir prendre des gants maintenant avant de m’adresser à toi !! J’ai donc dévoré ton ouvrage juste avant Pâques et je voulais te faire dans la foulée un retour très élogieux (…) Pour la forme, j’ai beaucoup apprécié ton style qui est alerte et l’écriture aux tournures recherchées. On dirait vraiment que cet ouvrage émane d’ un romancier très confirmé. C’est donc un coup de maître pour un premier. Tu as réellement un don et tu ne peux que poursuivre dans cette voie.. Pour le fond, on ne s’ennuie pas une seconde et pratiquement à chaque page, il y a un rebondissement inattendu. C’est frais, c’est sain. Les jeux et la vie des 3 copains relatent bien ceux de l’époque décrite et leur amitié sincère fait du bien. Ils sont attachants.Tu dis ne pas connaître l’Algérie, moi non plus d’ailleurs mais la réalité doit être bien proche de la description que tu en fais. Enfin, le fond historique est bien documenté et pas trop pesant. Pour moi, tu as vraiment réussi à camper une histoire véridique. A quand le prochain ? Attention, la barre est haute !! Marielle C. Genève  Sophie, J ai lu votre livre en 2 jours, non pas à cause du suspens avec l envie de connaître la fin,mais parce qu il se lit comme on « boit du petit lait », il est fluide, bien écrit et on n a pas de mal à se transporter dans ce lieu que, moi, Parisienne, ne connaissais qu'à travers les descriptions de mon mari .Je ne vous connais pas intimement( nous nous sommes juste rencontrées au rendez vous des Kébiriens), mais j ai l’impression que ce livre vous ressemble:il est à la fois simple et élégant, il méritait bien cette récompense. Y. F., Paris.  Sophie, J’ai lu votre Enfant de MEK le week-end même où je vous l’ai acheté. j’ai adoré. MEK a toujours été pour moi un port militaire. Enfant, j’en été même fier. Ce que la France réalisait était forcément grand et beau. J’ai changé. Sur la route entre Oran et Aïn-el-turk c’était l’annonce de notre arrivée aux plages. Une seule fois à l’occasion d’une course de canoé-kayak j’ai pu me rapprocher de ses quais. C’était pour moi un lieu impressionant. Ses bâtiments de guerre tous gris, menaçants. Surtout je ne chassais pas de mon esprit ma grand-mère pleurant la mort des marins en 40. Comment n’avaient-ils pas pu s’échaper? Ordre leurs avait-il donner de rester à bord? A 10 ans j’avais envie de vivre. Gràce à vous j’ai découvert un lieu où la vie avait existé avec ses heurs et ses malheurs. Une époque où des familles lutaient pour vivre. Merci pour ce moment de lecture. C’est faire oeuvre historique que de ressuciter ce passé. Votre documentation en fin de livre prouve bien le sérieux de votre travail. Le langage de là-bas y est justement dosé. Votre roman n’est pas sans intrigue. Evidemment je ne peux qu’être partial mais je peux vous assurer que votre livre m’a touché. J’ai revu MEK, de loin en 2012. Je n’ai pris qu’une seule photo de son port depuis le fort de Santa-Cruz. Je vous l’enverrai si vous le souhaitez Pendant ce voyage j’ai séjourné dans un hôtel sur la plage de Saint-Germain à Aïn-el-Turk. C’est un endroit où j’ai été heureux, dirait Camus. La nuit les pêcheurs arabes sortent sur leurs barques. Ils franchissent péniblement les premières vagues à la rame. J’imagine que leur pêche n’a rien de miraculeuse. Vous voyez, il n’y a rien de nouveau, ou presque. J’aimerai vous recommander un livre sur le pélerinage de Nîmes. C’est une étude ethnologique de Michèle BAUSSANT. Pieds-noirs_Mémoires d’éxils, publiée chez STOCK. Je suis toujours étonné chaque fois que je me rends à Nîmes pour l’ascenssion. J’essaie d’y aller chaque année. Je n’ai pas connu les premieres rencontres , je le regrette. Avez-vous contacté le Cercle algérianiste pour votre livre? Il mérite d’être connu. Félicitation, mabrouk. P. MARTINEZ, Nîmes À l’enfant de Mers el-Kébir… Au fil des pages… l’enfant de Mers el-Kébir… Retenir mes larmes Sur la pointe des mots,

Dans la taille-douce de la douleur.

Retrouver la fulgurance de la vie,

Et l’écho de l’amour fraternel.

Se laisser porter…sur l’onde vibrante du souvenir…

Écouter l’histoire,

Comme un océan qui gronde,

La fatalité éployant son linceul.

Espérer le renouveau, Et l’écho de l’attente maternelle.

Au gré du vent… les jeux d’enfants…

Deviner à peine, L’indice du mystère, Dans la ciselure d’un bois d’olivier.

Renoncer à ses rêves, Dans l’écho d’une existence à construire. La course des cerfs-volants… rires innocents…


Ralentir la lecture Dans la crainte de quitter trop vite « Moman », sa famille, le pays, Mers el-Kébir.

Décider de sa route, Et retenir l’écho des couleurs de l’enfance.

Au fil des pages…sourire et pleurer…


Se laisser porter… Je referme le livre Et demeure dans ma mémoire,

L’image des trois enfants.

Leurs rires et leurs facéties,

Écho d’une amitié pérenne.

Anne-Marie Carthé, écrivaine et plasticienne Le 9/04/2016 Dédié à Sophie Colliex J’ai dévoré ce livre en un après midi, incapable de m’en détacher. On se prend de compassion pour Michel et sa famille, il y a de l’amitié, la vie quotidienne des gens modestes, de l’amour, une intrigue, l’univers des pêcheurs de notre village, des noms entendus, des lieux reconnus, des objets familiers de nos parents, bref un régal ! Le tout joliment écrit. Merci, François Beltra, de Mers el-Kébir Sophie, j’ai suivi sur internet tes interviews, et tu parles de Mers el Kébir puisque c’est le cadre de ton roman, d’une manière très prenante au cœur et avec beaucoup d’intelligence. On voit vraiment que tu connais tout cela grâce aux recherches que tu as faites et des récits de ta famille – les descriptions dans ton roman de la construction de la base puis du bombardement de la flotte française, sont ahurissantes de détails, de réalités vraies et de sentiments très douloureux, vraiment un très beau descriptif… Et je n’ai eu aucun mal à me représenter tes personnages. Ils sont réellement saisissants de vérité et de ressemblance, par rapport aux personnes côtoyées dans mon enfance et même dans mon quartier d’Oran, où les familles étaient de toutes origines. J’ai réellement passé un moment magique et si beau. Merci, Sophie, pour ce roman magnifique ! Encore bravo et félicitations. Cela demande je crois une suite… Annie M., d’Oran. Je viens de finir ton livre. Pour un coup d’essai c’est un coup de maître ! J’ai beaucoup aimé, à certains passages j’étais très ému. Tu as bien décrit la vie à Kébir durant cette période, avant et après la guerre. Vu que tu ne l’as pas vécu en personne, ton travail de recherche a dû être intense ! J’ai bien aimé les mots espagnols pour désigner tel ou tel objet… D’habitude je ne lis pas de romans mais je ne regrette pas car il est fabuleux, tu as beaucoup de talent pour écrire, mais ça je le savais déjà. Patrick Rodriguez, de Mers el-Kébir Je suis l’un de ces enfants de Mers-El-Kebir que Sophie décrit avec tant de talent. Ces jeux, ces lieux, ces hommes et ces femmes, sont mes souvenirs, mon passé que Sophie cite comme si elle y était avec nous en ce temps là, avec les enfants de ce village de pêcheurs. Fille de Kebirien, qui mieux qu’elle, aurait pu écrire cette histoire merveilleuse ou la fiction du roman rejoint la réalité de cette époque? Si les bilotchas avaient eu des yeux et pouvaient parler en redescendant, elles nous en auraient raconté des choses qu’elles avaient vu de là haut. La montagnica, le Tributo, les terrasses fleuries, les gens assis devant leurs portes, les gosses qui couraient en criant, les boulistes appliqués et les amoureux qui se cachaient en se croyant à l’abri des regards indiscrets… Dans le ciel,, quand les bilotchas étaient très hautes, elles restaient immobiles, bien sagement, mais quand le vent avait des caprices et changeait de direction à tout va, alors elles se mettaient à danser, se lançant parfois dans des piqués, nous donnant de ces frayeurs ! C’est ça la magie des souvenirs… et de ton enfant de Mers el-Kébir. «  Antoine B., de Mers el-Kébir. J’ai terminé la lecture du livre hier. Je me suis régalé et j’ai été bouleversé. L’auteure sait écrire dans tous les moments du livre. Que ce soit la guerre ou les amours débutantes. Que ce soit l’amitié ou la tristesse. Que ce soit l’insouciance ou la révélation. Que ce soit l’enfance ou l’adolescence. Que ce soit la maladie ou la vieillesse. Que ce soit la pauvreté ou la richesse (intérieure ). Le lecteur est saisi tout le long de cette très belle histoire qui est aussi un voyage complet initiatique à la vie, à la transition vers le monde des adultes, quand on a des raisons d’être différent et qu’on veut être pareil. Tous les personnages sont consistants et bouleversants de vérité, au delà des apparences. Le monde réel documenté est présent tout en finesse. Que de délicatesse dans cet ouvrage ! Bravo. Prosper E, d'Aramon « Merci Sophie d’avoir su me faire revivre la plus belle époque de ma vie. J’étais pressée de le dévorer et même temps inquiète d’en voir la fin… Pour ma part, je ne suis jamais revenue de ce paradis perdu, et à la lecture de ce magnifique cadeau que tu nous as fait,  j’y suis repartie de plus belle… Eh oui, les enfants ne font pas de politique, ils savent regarder, apprécier ce don du ciel, ce Mers el Kébir que tu nous décris si bien et qui réchauffe tellement le cœur ; à l’intérieur, je suis restée comme cela. Je te suis reconnaissante pour cet ouvrage, pour avoir su trouver les mots qui font renaître cette petite musique intérieure… » Etiennette Scotto di Vettimo Enderlin, de Mers el-Kébir Ma chère Sophie, « Félicitations » est le mot qui convient pour te congratuler pour ta première victoire, ton premier roman publié. On dit qu’un auteur met beaucoup de lui-même dans sa première œuvre, aussi c’est avec un plaisir non dissimulé que je me suis plongé dans ta création, c’est-à-dire dévoré le livre qui est en le symbole et le fruit. Tout en le lisant je me suis même permis de m’insérer comme étant le quatrième copain qui les suivait dans l’ombre et moi qui suis toujours dans cette scène je continue à les percevoir. Je pense que tu as dû être impatiente de connaître la réaction du public, et en même temps soulagée d’avoir terminé ton travail. Une sorte d’enfantement qui n’a pas dû être sans douleur. Je pense à propos de cette même image, que ta production va désormais grandir, jusqu’à atteindre sa pleine maturité, le jour où tu seras récompensée par un prix ou par l’accueil du public, ou peut-être par les deux et je constate qu’on y vient. Je suis vraiment fier et content pour toi. Cela faisait en effet bien longtemps que tu avais entamé ce projet de livre. N’est-ce-pas merveilleux, et même si c’est le fruit d’un labeur acharné, de pouvoir créer, c’est-à-dire de produire quelque chose de concret, partie du néant qui apportera du plaisir et de la joie à ses lecteurs ? A propos de néant, je pense que ce n’est pas exactement le cas, car une création tire toujours son inspiration d’une mémoire ou de quelque chose qui a nous a marqué et que l’on désire faire revivre et partager par Amour, mais pourtant effectivement au départ tu étais devant une page blanche. Pour te récompenser et te féliciter de ce livre et d’être mon amie, je t’ai offert, lors de notre dernière rencontre, un cadeau symbolique de ton travail et tu devines de quoi il s’agit. Et je viens pour conclure te dire merci, merci merci du fond du cœur de m’avoir fait slider dans MON merveilleux MERS EL-KEBIR parallèle. A très bientôt donc ! Kader OUARAD, de Mers el-Kébir Chère Sophie, Tant de choses à dire sur ton livre que je sais par ou commencer, simplement plein d’émotions de souvenirs et la beauté de cette mer reflétant ses reflets au soleil je me suis souvenue de mes premiers émois de jeune fille bravant les interdits J’ai pleuré à la souffrance de ses marins morts pour rien. Cette Moman qui a oublié depuis longtemps qu’elle était une femme, tout au service de sa famille, qui prend la Vierge à témoin– Ce papa taiseux qui ne parle pas pour ne rien dire et qui abdique souvent devant Moman… Une question que je me suis posée Liens du Sang ou Liens de l’Amour? Cruel dilemme de ce jeune homme mais qui n’a pas d’autre choix pour la réussite de sa vie future. Bref résumé d’un livre bien écrit et documenté ou chaque page laisse imaginer la beauté de ce pays ou j’ai retrouvé le souffle de Camus. Jeannie Aliprandi, de Genève Sophie, Comme vous me le souhaitiez dans votre dédicace, le 29 août dernier à la fête du livre de St-Pierre-de-Clages, j’ai pris beaucoup de plaisir tout au long de vos pages. J’ai trouvé l’histoire intéressante par ses nombreux détails de l’existence là-bas à cette époque, quelques fois émotionnante lorsque vous décrivez les épisodes de la guerre, les sentiments des personnages. Mais le récit est également tendre et reposant par ses scènes de vie simples. Michel y est certainement pour beaucoup ! On lit donc le livre facilement, sans se forcer, et on se laisse porter jusqu’à la fin. Moi, je suis une fille de la montagne, je ne connais rien à la mer. Je me suis toutefois sentie un peu comme chez moi au contact de ces gens vrais et sans manières, pauvres matériellement mais si riches en amour. Il faut croire que les humains sont tous pareils, quelle que soit la terre où ils sont nés…. Et puis, malgré les aléas de la vie des uns et des autres, malgré leurs coups durs et leurs déceptions, un avenir meilleur se dessine pour chacun. L’histoire finit donc bien, sans chichi, juste comme elle doit se terminer. Alors voilà, moi je dis, « bravo Sophie ! » En fait, je verrais bien votre roman adapté au cinéma. Marylène R, de Saint Pierre de Clages, Valais Chère Sophie, Je voulais te féliciter pour ton livre que j’ai dévoré en quelques jours tellement il était agréable à lire. Pour ce qui est de l’enfant de Mers El kebir, j’ai vraiment adoré être plongée dans la réalité que Papa nous a pas mal décrite de son enfance. On y trouve les odeurs, les couleurs, l’ambiance,… et tout l’aspect historique qui se concrétise dans tes mots. tu as fait un sacré travail et pour ma part, ton livre est un cadeau qui parle de notre héritage familial avec beaucoup de bonté. Je ne sais pas comment exprimer ça. Il y a de la douceur, de la bienveillance, de la gentillesse dans ton livre, en tous cas je le classe dans mes lectures qui font du bien au coeur quand on les lit. Un grand bravo à toi et vivement le prochain ! Antoinette Paturel, Orléans  Sophie, Ces quelques lignes pour vous dire combien votre histoire m’a touchée. L’enfant de Mers-El-Khebir est vrai, sensible, profond, sincère. C’est le sud de l’Europe et le nord de l’Afrique qui se frôlent, j’ai senti mes origines siciliennes vibrer en lisant ces pages. Tellement actuel dans la misère et la douleur, la pauvreté, la souffrance mais aussi l’amour inconditionnel de la famille. J’ai voyagé avec lui dans ces paysages arides, pauvres, mais pleins de soleil et d’amour, et sur une mer capricieuse et exigeante. Votre plume est à la fois douce et tendre, drôle parfois… On sent que vous êtes proche de ces lieux et de ces gens, ce qui les rend encore plus vivant et plus attachants. Merci pour ce beau voyage, j’ai été ravie de vous lire, et me réjouis de vous retrouver dans un autre récit bientôt! Tiziana L., Cologny Imaginez que vous ayez quitté votre coin de terre, le terrain de jeux de votre jeune âge ; contraint par mille choses adverses ou heureuses, dramatiques ou joyeuses, que vos souvenirs se soient partiellement estompés …Les lieux, les amis, la famille, mes frères et sœur, les voisins, nos écoles et nos maîtres et maîtresses, les personnages remarquables, nos jeux et nos jouets, jusqu’à nos mots … tout s’était endormi ! Plus de sable fin, plus de mer chaude ni de longues vacances, ni d’insouciance … De grands évènements d’importance mondiale restaient dans nos mémoires flous, comme des illustrations de la vie, de la guerre, déjà. Par exemple le bombardement de la flotte française dans le port de notre village de marins-pêcheurs, si touchés par la mort de 1300 marins de la Royale ou le débarquement sur nos plages des américains qui apportaient avec eux tout et bien d’autres choses. Si des noms, ou surnoms, subsistaient dans nos mémoires certains visages aussi les accompagnaient avec des souvenirs plus ou moins vifs. Tout ceci, pêle-mêle, s’efface, s’évanouit … Mais est-ce que je rêve ? Ici nait, et m’accueille, un groupe d’internousautres qui tend à faire revivre le village, sur son boulevard dans l’amitié et le respect mutuel, là une Kébirienne rassemble les anciens habitants d’un quartier périphérique … L’environnement spatio-temporel reprendrait-il vie ? Et, moi, qui suis-je ? Où suis-je ? Je suis l’enfant de Mers El Kebir dont une fée a raconté l’histoire. Mais où a-t-elle trouvé tout ce qui me concerne ? Comment a-t-elle saisi tout ce qui me ressemble tant, dans ce récit qui retrace si bien ces souvenirs d’en face, ces souvenirs d’enfance ? Merci Sophie. Francis Parienty, de Mers el-Kébir  Bravo Sophie pour ce premier roman fort agréable à lire ! Je ne peux  que t’encourager à donner suite aux pérégrinations du petit Michel. Qu’est-il devenu ? Où se cache-t-il ? Nostalgique – sans doute – de l’Algérie de papa. Ado et certainement adulte à l’heure qu’il est. Tu nous a mis l’eau à la bouche, alors… bises affectueuses de ta fan, Marianne Solai, Genève Je referme votre livre à l’instant chère Sophie et je ne veux pas remettre à plus tard ce petit mot rempli d’admiration pour votre remarquable travail d’archives qui ressuscite un pan d’histoire peu connu, en effet, de la plupart d’entre nous. Votre récit est prenant, vos personnages attachants et vous nous emmenez magnifiquement par la main sous le soleil méditerranéen en nous faisant traverser toute la gamme des émotions propres à l’humain.  Pour tout cela je vous dis un profond merci et la joie que j’ai eue é vous côtoyer à Morges de façon trop éphémère. Je vous souhaite de cultiver votre écriture inspirée, bien chaleureusement,  Francine Carrillo, auteure genevoise  de (entre autres) « Vers l’inépuisable » publié chez Labor et Fides, 2002 Sophie, pourquoi, j’ai aimé le livre : – certains mots usuels, et les noms, étaient propres à notre village – la façon de vivre en famille, et les rapports habituels des habitants, étaient ceux des Napolitains, et des Espagnols des générations anciennes que nous avons continué à pratiquer  même si l’époque était à la modernisation…. – c’est pour cela, que tous, jeunes, adultes, et vieux, nous avons pu vivre ensemble, et nous aimer. – ce monde a disparu, nous avons abandonné notre village, qui a été transformé par l’armée dans un premier temps, et de nouveaux occupants qui ne connaissaient pas notre histoire ont pris notre place. Si, un jour, nous devions montrer l’endroit ou nous avons vécu, à nos petits enfants, tout aura disparu ; l’église, le port, principalement, et cette population si singulière et attachante. Pendant quelques années on se racontera notre histoire, et tout s’estompera. Jacques Soustelle, dans un livre, l’avait déjà souligné. Merci Sophie, d’avoir laissé une trace … Maurice, de Mers el-Kébir Chère cousine, Bien entendu je me suis retrouvé dans ton récit, et surtout rappelé tous nos souvenirs. Pour anecdote, ma tante a été blessée en allant aux abris par un petit éclat d’obus lors du bombardement mais, sans gravité. Donc, les souvenirs remontent à la surface, merci d’avoir fait revivre ces moments émotionnels. Il y a eu tellement de mensonges de la part de nos politiques. Revenons à notre époque et puisque Noël là “encore des souvenirs”. Mais, pensons à nos bons moments. Bon Noël, bonne fête de fin d’année. Un petit mot de ma femme: Chère Sophie, Un vrai plaisir de parcourir votre livre. Une fois commencé on ne le lâche plus, très frais et agréable à lire. J’espère que bientôt nous aurons une suite. G. et N. P de Mers el-Kébir  Sophie, Si je prends modestement mon clavier et non pas ma plume rendue désormais au rang d’objet insolite, c’est pour te féliciter encore une fois de la rédaction de ton ouvrage que je viens d’achever dans sa version définitive. Bravo quel boulot incroyable, tant sur le descriptif et le détail des lieux tellement réalistes que personne ne peut imaginer que tu n’y as jamais mis les pieds (faudra rectifier ça à tout prix !). La chaleur et la spontanéité des personnages m’ont aussi beaucoup touché. Je ne parle pas du style fluide précis et vraiment agréable à lire. Je t’encourage à poursuivre dans cette belle aventure d’auteur et à quand de nouvelles prochaines aventures ? Frédéric Rougier, Aix en Provence Bonjour Sophie. Voilà j’ai terminé votre roman avec une pointe de nostalgie…..Je ne le retrouverai pas ce soir pour des moments intenses, en tête à tête…Quel joli récit qui s’appuie sur l’histoire de notre ancien pays….J’ai fait partie de cette famille de Mers el Kébir et je l’ai perdue, hier, à la fin du livre ! Je ne parlerai pas de votre écriture, légère et sensible, car comme devant un tableau, je n’aime pas faire une analyse, seul compte mon ressenti et là j’ai été emportée dans un tourbillon de bonheur ! Merci beaucoup et dans l’attente d’un autre roman, Hélène C., Sérignan Très belle rencontre avec Sophie Colliex au salon Maghreb des livres. Premier roman qui traite de la bataille de Mers el Kébir, au travers du regard des habitants du village de pêcheurs. Un regard de l’intérieur des habitants pris dans les tourments de la guerre. La marine nationale lui a ouvert ses portes avec intérêt. Je suis touché par ce travail parce que mon grand père de 103 ans a été officier de marine dans cette terrible bataille où la marine britannique tua 1300 marins. Je le reçois comme un hommage à mon grand père. Ce livre fait parler ceux qui n’ont jamais eu ni les micros ni les honneurs, ces victimes silencieuses, ces témoins muets. Ce temps d’altérité, comme dans le récent film Homeland d’Abbas Fahdel, c’est le temps de l’attention à l’autre. Jusqu’à son plus petit souffle. Car aussi imperceptible soit-il, il s’imprime dans les mémoires, perdure dans les méandres des circonvolutions des peuples. Ignorer la souffrance de l’autre c’est s’ignorer soi même, c’est appauvrir ses sens et son coeur. C’est prendre le risque de ne plus être. Merci, Sophie d’avoir écrit. Merci pour lui. Merci pour eux, merci pour nous. Florent D.G. petit-fils de l’officier de marine Yves D.P., à bord du contre torpilleur « Le Terrible » le 3 juillet 1940 Bonjour Sophie, Merci pour m’avoir permis de courir en pensées dans mon village… Merci pour ce frisson à la lecture des premières lignes. Bravo pour cet ouvrage et félicitations pour sa réédition. J.M. Saint Dizier, de Mers el-Kébir Bonjour Sophie, Tout comme Marylène, je souhaiterais voir l’enfant de Mers el-Kébir au cinéma.  Ollalla il est déjà très vivant par écrit et en film je me plongerais encore plus dans mon vécu à Mers el-Kébir.  Nous étions pauvres mais très riches dans le coeur. Et toute cette vie racontée m’a remise dans mes mémoires que j’ ai écrites et qui m’ ont fait un tel bien que je suis guérie de ma cassure qui m’ a tourmentée tout au long de ma vie. Je pense sophie et je te vois en l’écrivant que tu as dû vivre un moment merveilleux quand les comédiens ont lu un passage choisi de ton livre. Encore bravo Sophie et j’ espère lire bientôt ce que tu mijotes ou cogites sur ton prochain livre. Comme le dit Maurice notre village a été transformé après 1962, par l’ armée et par les nouveaux occupants venant d’ailleurs, qui ne nous connaissaient pas puisque nous n’avons pas vécu ensemble. Mais, mais lors de mes 4 retours , certains de notre âge qui n’ont pas quitté Mers el-Kébir ont été très heureux de nous revoir et nous ont accueillis très chaleureusement, en ayant des regrets de ce qui s’est passé. Ce qui m’ a plu aussi c’ est de reboire 50 ans après leur thé fait maison avec leur façon de le faire couler dans le verre. Bien amicalement,  Ton amie, Violette Scotto di Vettimo Jardin, de Mers el-Kébir Bonjour Sophie, Un bonheur n’arrive jamais seul…. Je suis émue et tellement heureuse pour toi de ce cadeau magnifique, cette reconnaissance, que tu vas recevoir lundi à Paris, ce prix… qui n’a pas prix !!! La reconnaissance de cette lueur qui brille à l’intérieur de toi…cette lueur que tu entretiens et que tu fais rayonner autour de toi sans compter, avec générosité et affection. Ton âme rayonne à travers ton livre : j’ai parcouru les pages avec tellement d’émotions vives, une écriture ciselée aussi, des phrases courtes aussi (que j’aime tellement.) Et surtout….des images….des images qui couraient devant moi avant même que la phrase soit écrite, posée et lue….un chatoiement de couleurs défilaient. J’aime ton écriture, rapide, prompte, juste, efficace, tendre, douce, colorée, féminine, pleine de surprises, de mystères…..elle ondule avec ses volutes…et nous révèlent aussi ses embruns…. Je suis rarement émue à ce point…et je lis beaucoup….mais c’est surement parce que je me retrouve un peu dans le le choix de tes mots, leur évocation et leur puissance ! Je l’ai lu dans mes nuits de création poétique….bien au chaud sous la couette….et Michel me tenait la main assis à côté de moi…Quelle présence forte cet enfant ! Le thème, l’Histoire de l’enfant de Mers-el-Kébir, les personnages si attachants et…… Michel qui LIBRE vit enfin de sa PASSION…. son destin se dessine et il se réalise avec des pinceaux et une boîte de crayons arc-en-ciel !!!!! UN BEAU CHEMIN de VIE pour lui et pour toi chère Sophie ! Bravo et mille merci pour ce que tu es par l’écriture et au-delà ! Je t’envoie plein de petites poussières d’étoiles….pour lundi… Affectueusement,  Nicole Meroz, Poétesse genevoise, auteure de « Embruns de Nuit » Un oisillon dans la tempête  Bonjour Sophie, « Je me suis régalée ». Nos anciens auraient dit, en Napolitain : « Tchalée». C’est un vrai bonheur de la première à la dernière ligne. Maman qui aimait tant lire aurait aussi adoré. Sa vie ressemblait tellement à celle de la maman de Michel. Personnellement, j’avais l’impression d’être l’un de ses enfants. Je me revois criant, courant, chantant et partageant leurs jeux dans les rues pentues du village. Tout était magique. Nos fêtes religieuses, intenses et chargées de piété me semblent n’avoir existé qu’à Kébir. Nos moyens étaient limités mais nous aimions la vie simple qui était la nôtre. Née, la quatrième et avant dernière fille d’une famille de pêcheurs originaire de Procida, je peux témoigner que nous étions surveillées et protégées comme des oisillons dans la tempête. Je rêvais d’aller à la pêche avec Papa, mais la chose n’était pas facile car l’équipage ne comptait que des hommes. Quel bonheur le jour où il a consenti à m’emmener avec lui. Il y a mis bien sur quelques conditions. Je devais obligatoirement mettre un pantalon. J’en aurais bien mis quatre, tellement j’étais heureuse. Ça a été une nuit merveilleuse. Les poissons d’argent sautillant trainaient dans leur sillage des filets de lumière extraordinaires, sous les lampes puissantes du lamparo. Après avoir assisté à la remontée des filets et au chargement des poissons, et ivre du grand air et épuisée, je suis partie dormir dans la calle, bien enfouie sous des couvertures. Je n’oublierai jamais ces instants ; J’en garde l’un de mes plus beaux souvenirs, semblable à, celui ressenti à travers tes lignes. Il est surprenant que sans le savoir, tu aies baptisé ton bateau Santa Cruse II. C’est le nom du dernier bateau de la famille PIRO mis à l’eau en 1959. J’ai encore sur les lèvres le gout du champagne qui a coulé pour son baptême devant tous les pêcheurs et amis Kébiriens ; Les faits historiques, je les ai revécus. Des flashs … J’avais deux ans. Blottie dans les bras de Papa, nous courions nous abriter « aux tunnels » pendant que les sirènes sifflaient dans mes oreilles. La fin de ton histoire m’a émerveillée. Et pendant quelques jours, je l’ai continuée dans mon esprit. Une fin heureuse où Michel est devenu un artiste célèbre ; il a rencontré une fille merveilleuse, et a confectionné de nombreuses bilotchas pour ses beaux petits…. On peut rêver…. Mon beau-frère, un vieux pêcheur, vient de terminer ton livre avec beaucoup d’émotions. Il l’a recommandé à son fils (qui n’a jamais vu Kébir), en disant : – « lis le, voilà exactement ce que j’ai vécu dans mon village » Encore bravo Sophie et merci de m’avoir fait revivre ma vie d’enfant. C’est un vrai plaisir de rajeunir autant avec mes 75 ans. Marie-Thérèse Piro-Flouest, de Mers el-Kébir Votre intervention au récent colloque du CDHA à Aix en Provence et la lecture de votre livre durant le trajet de retour sont venus conforter cette evidence de transmettre et cette nécessité pour tous de marcher vers l’avenir. J’ai la chance de voir chaque mois Mers El Kebir en montant ou redescendant du sanctuaire de ND de Santa Cruz dont la restauration est bientôt achevée. Je m’étais rendu l’an dernier au cimetière marin en compagnie de jeunes étudiants français dont le grand père de l’une était jeune officier en second sur l’un des croiseurs présent dans la rade lors de l’attaque anglaise. Si je ne suis ni pied noir ni enfant de, ma découverte de l’Algerie depuis 2013, mes lectures sur 20 siècles d’histoire de cette terre et les apports du récent colloque me font comprendre que la transmission n’est pas seulement vers les enfants de pieds noirs nés après 1962, mais aussi à l’ensemble de nos concitoyens? Bien à vous,

Jean Coiraton, Lyon

Chère Sophie, …….. merci de m’avoir offert votre livre dont j’avais entendu parler. J’ai en fait attendu de le lire pour vous écrire, et je l’ai ouvert très tardivement, mon temps de lecture étant beaucoup trop compté. Mais dès que je l’ai ouvert, je l’ai lu (presque) d’un trait. J’ai beaucoup aimé cette fresque qui m’a fait vivre Mers el Kébir avant qu’il soit devenue ce village coupé de la mer (!). Votre livre est très bien écrit, très attachant dans son récit, on le termine à regret. J’espère que nous nous rencontrerons un jour, à Oran, à Genève…ou ailleurs! Je vous embrasse très fraternellement. + fr. Jean-Paul Vesco, évêque d’Oran. 

L'enfant, à Mers el-Kébir (photo Kader Ouarad)

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